[running from a nightmare]

cove goode
nom complet  ◦ Si sa chevelure corbeau n'est pas un signe assez prémonitoire à un destin tragique, le prénom Cove rempli le pourcentage manquant à compléter l'équation mathématique. Voué à être un trou sans fond, une histoire qui se répète sans s'arrêter. Cove, prénom qui agit comme un mauvais présage, comme passer en dessous d'une échelle ou voir un chat noir du coin de l'oeil. Un dont il se serait passé. Un enfant qui grandit avec joie et amour dans un univers similaire au Hakuna Matata et qui évolue en un film d'horreur dans lequel il est prisonnier de son passé et voit des fantômes. Mickey, fascination de sa mère avec le personnage de Disney, il n'a aucunement l'apparence d'une sourie et révoque avec insistance l'existence de ce deuxième prénom qui est pire qu'un coup de malchance sur son intégralité masculine. Goode. Non pas comme le mot anglais good, mais bien comme le nom de famille qui dépanne la ville d'Holly Springs depuis 1975, de par son grand-père, maintenant par lui, le petit-fils. Goode, un nom rempli d'un je-ne-sais-quoi qui ne fait pas de sens à ses yeux. âge, date et lieu de naissance  ◦ Il pourrait mentir sur son âge, dire qu'il a toujours fait plus qu'il ne le faisait réellement, mais les rides près de ses yeux ne mentent pas, son regard profond et soutenu n'est que preuve supplémentaire de l'âge qui se sent, qui se propage dans son corps. La trentaine, il en a eu peur pendant vingt ans, probablement qu'elle le touche plus qu'il n'ose l'avoué, cet homme dans un déni prolongé. Un déni qu'il propage à l'histoire de sa naissance. Une qui s'est fait dans des cris de douleurs de sa mère, dans des complications. Un bain de sang, a décrit son père qui ne l'a jamais apprécié. Un miracle, disait sa mère quand elle lui flattait les cheveux et lui promettait que tout irait bien. Né un vendredi 13 du mois de février, le premier de trois en 1988, un en février, un en mars et un en novembre. Les Goode n'ont connus que la ville de Holly Springs tout au long de leur vie. De quoi se questionner sur leur arbre généalogique et leur descendance.  origines et nationalité  ◦ Américain, une mère douce, un père dur. Certes, une famille qui habite Holly Springs depuis bien des années et qui n'a jamais déménagé. activité et situation financière  ◦ Garagiste, il possède le garage de son grand-père que celui-ci lui a légué après qui est aidé le vieil homme à le restaurer. Il a ainsi hérité du Goode's Repair Shop. En plus de réparer des voitures, il possède une ligne téléphonique d'assistance pour dépanner ceux qui en ont de besoin. Mais ce n'est pas assez pour faire tous les paiements, ou l'occuper dans sa solitude. Homme à tout faire. Il possède plusieurs affiches dans les commerces du coin et est très souvent recommandé pour des tâches diverses comme de la peinture, ouvrir des pots de confitures pour des femmes divorcés, changer des ampoules, ou fixer une serrure. Il vit donc bien dans sa maison de ses parents,  sans être riche, ou pauvre.statut civil  ◦ La complexité d'une vie; cursed. Cursed par une gypsy, disent-ils, cursed à ne pas aimer, à ne pas avoir de bonheur. Il se cache, lui et son coeur, par peur de souffrance, pas la sienne, jamais la sienne, mais celle des autres. Il a peur de perdre ceux qui l'entoure, qu'il aime. Ainsi, il se camoufle, joue au dur à cuire, le célibataire endurcie, l'homme qui ne trouve pas de femme. L'homme qui est tout près de cette ligne qui le lie à un avenir médiocre ou heureux. Qui sait au final. situation familiale  ◦ Né de l'union de deux parents amoureux (disent-ils), une famille qui avait tout pour elle (disent-ils), alors qu'en réalité, ce n'est pas tellement le cas. Ils restent ensemble pour leur enfant, mais les disputes éclatent souvent au sein de la famille, et Cove se voit souhaiter que ses parents ne soient plus, qu'ils se séparent, voit son voeux exhausser de la pire façon. Ne pouvant pas deviner que ses deux parents seraient mort un an plus tard, tous les deux. une tempête, son père bossant dans la construction est frappé par la foudre; il meurt de ses blessures. sa mère, se blesse et meurt lors d'une chirurgie bénigne pour lui fixer la jambe; elle ne se réveille jamais et les médecins n'ont pas de fort espoirs. Son grand-père meurt plusieurs années plus tard, laissant Cove orphelin. traits de caractère  ◦ Vivant, débrouillard, énergique, patient, familiale, paternel, perfectionniste, exigeant envers lui-même sarcastique, blagueur, rieur, engagé, passionné, poli, infidèle, indécis, jaloux, direct, confus, ne montre pas ses émotions, manque d'empathie, trust issues.  groupe  ◦ local freaks.

the trees can hear you if you talk to them
Une tempête. L'automne. Deux facteurs qui entrent en jeux, qui détermine avec aisance s'il osera entrer dans les bois; les deux jouaient en sa faveur par cette nuit d'octobre. Il ne se souvient pas pourquoi, ni comment. Cove était sorti de la voiture après avoir manquer heurter ce qui ressemblait à un corbeau dans le milieu de la route, mais rien n'était apparu sur la chaussé. Les bois, par contre, soufflait doucement son prénom. You know too well you shouldn't go in. Sa conscience cri contre ses tympans, écouter la voix de la raison ou poursuivre son instinct. Il s'y est infiltré, sans même s'en rendre compte. Ses pieds, un après l'autre, ont bougés sous le poids de son corps. Droite, gauche. Son regard contemple la forêt avec une pointe d'intrigue et d'interrogation sur le bout de la langue, les mots se perdant dans un fil de pensés aléatoire. Comme dans sa tendre enfance, Cove s'y enfonce, laisse toute rationalité derrière. Ses pas sont d'abord lents, sans véritable confiance et une peur qui provoque des frissons sur sa nuque. Puis avec plus d'assurance, il aperçoit un arbre avec des écritures, ses doigts lissent l'écorce. Ses yeux perçoivent un flash violent, et l'homme se retrouve dans la même forêt mais bien des années plus tôt. Il se souviendra toujours de cette nuit, de toutes les nuits qui s'en sont suivis. Mais de celle-là plus précisément. Les souvenirs viennent avec lui avec aise; les cris de son ami, de son voisin. Lui-même fuyait une réalité en s'enfonçait dans les bois. Pourtant, cette nuit-là, l'air semblait incertaine, tout autour semblait insécure. Cove revenu en arrière et parti se cacher dans la cabane, en attendant. Lorsqu'il revient à la réalité, il est à la sortie des bois, comme l'enfant qui attend que son ami sorte des bois.

honey, i'm not your honey pie
pseudo/prénom  ◦ witchling, clau. âge, pays  ◦ 24, canada. avatar  ◦ matthew daddario. commentaire(s)  ◦ ejfbwekjvkjfmvne. autres/dédicace  ◦ à ma joyeuse team d'atom, @Ash Riddler @Izy Hazard et @Pippa Sharpe love on ya gurlz. smiley préféré  ◦  

3.33 p.m.
they only treat you how they feel about themselves
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Twice in a row John! How could you do this to us? To your family?
Oh, give me a break.
This has to stop, you cannot keep on coming home at such hours. You've been drinking again, haven't you?
Stop it.
Don't you care about us? Even a little bit?
Stop shouting!
Sa voix résonne à travers les murs épais de la résidence, comme un murmure dans un épais brouillard. Ses pieds nus contre le parquet en haut de l'escalier, son pyjama bleu avec de petits dinosaures, un visage épuisé et les traits inquiets. Ce fut la première fois qu'il osa intervenir, qu'il se mit entre ses progéniteurs pour qu'ils cessent de crier, de se jeter des insultes. Tout revenait toujours au même; sa mère regardait l'horloge, laissait sa vie être contrôler par les aiguilles qui ont un effet de rotation dans ce cercle parfait, alors que son père oubliait que le temps existe en buvant ses émotions au bar. Une vie malheureuse, heureuse, il ne saurait dire pourquoi son père buvait, pourquoi sa mère paraissait vieillir à coup d'oeil.
Cove fit comme toujours, il parti avec une couverture dans sa cabane en bois, construite par son père et le voisin afin d'avoir un peu plus de tranquillité. Il vit pour la première fois ce corbeau, qui s'installa sur le toit de la cabane pour l'observer dormir.

Son dixième anniversaire marque la pire année de son existence. Les cris qui fusent dans la maison crée une tension palpable depuis la porte d'entrée qui, dans ses rêves, est peinte d'un rouge strident, un rouge baigné de sang. Les cauchemars commencent, les nuits agités aussi et bien sûr, l'apparition du corbeau devient plus fréquente, venant justifié ses dires. Un anniversaire où sa mère termine une bouteille de vin et lui promet sans cesse que son père rentrera, qu'ils souffleront les bougies ensembles, qu'il pourra ouvrir ses cadeaux une fois qu'il sera rentré. Cove s'endort sur le sofa et se réveille quand sa mère se remet à crier sur son paternel. Lorsque le lendemain matin sa mère lui fait souffler les bougies, il souhaite que ses parents se séparent, qu'ils ne soient plus ensemble, mais surtout, il souhaite que les cris cessent. Be careful what you wish for, lui disait sa grand-mère maternelle. Cette même année, marque le décès de son père: une tempête, son père bossant dans la construction est frappé par la foudre et meurt de ses blessures. La tempête qui frappe causa une perte d'électricité générale pour la ville. Puis, quelques mois plus tard, lorsque sa mère se fait opérer pour un tendon à la jambe droite, la tragédie frappe de nouveau. Elle ne se réveille jamais après l'anesthésie, tombe dans un comas. Les médecins n'ayant pas de fort espoirs, décident de retirer la respiration artificielle de sa mère qui décède quelques heures plus tard. Cove se promet de ne plus faire de souhait cette nuit-là, au chevet de sa mère. Ainsi, il évite de souffler des bougies, par peur de recréer le passé.

Cursed. Le mot paraît fort, surtout pour le jeune homme qui souhaite simplement amené sa petite-amie au bal de promo. Mais il ne peut s'empêcher de la dévorer des yeux, car elle est belle, Jasmin. Elle est tout ce dont il aurait rêvé, elle est cet espoir brillant qu'il a un avenir. Il dépose dans ses mains son coeur, laisse toute son âme venir l'enrober d'un bras protecteur. Car elle est parfaite à ses yeux, elle est l'ultime rêve. Ou du moins, c'est ce qu'il croit, c'est ce qu'il se tue à se dire. Que les yeux qui l'observent dans ses rêves sont les siens. Ils passent une nuit ensemble après le bal, une nuit de trop pour la mère de celle qu'il aime. Les supplications ne sont pas assez pour arrêter la mère de s'approcher de lui et de brandir un doigt sur lui en prononçant des mots qui ne font pas de sens: curse [...] never find love [...] never find happiness. Il n'y croit pas Cove. Le déni le frappe encore une fois. Comme pour le corbeau, comme pour le souhait, comme pour les bois. Il évite d'en parler, rit, et passe à autre chose. How can someone truly believe this crap? These things happen in books, not reality. Derrière ses mots se cachent un homme qui refuse de croire, qui s'enfonce dans cet idéalisme qu'Holly Springs est une ville comme les autres. But how wrong he is.