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 ▪ we shucked our skin

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Izy Hazard
third gear through emptiness.
Izy Hazard
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  Sujet: ▪ we shucked our skin    Sam 24 Nov - 10:19


full moon #1 // You are a special person. In fact, you are one of only a handful of people to ever inhabit your body.
we shucked our skin,
left it on a forest floor
where the trees are as old
as the stars, both burning

Une légende iroquoise postule qu'il existe deux existences parallèles, parfaitement superposées l'une à l'autre. La limite entre elles est aussi opaque et fragile qu'un écran de fumée : le monde réel et celui des rêves. Le corps reste immobile tandis que l'esprit vagabonde. Chaque nuit, l'âme endormie traverse d'un vers l'autre. Sur l'autre rive, l'âme vit comme sur la première. Elle explore, agit, voyage, rencontre, puis la nuit venue, se repose. S'endort au monde des rêves pour s'éveiller dans le réel, de l'autre côté du reflet. Cela expliquerait le phénomène de déjà-vu. Ce titillement de l'étrangement familier naît du fait que vous ayez déjà visité l'emplacement de ce lieu sur le monde des rêves - sensiblement le même et pourtant radicalement différent. Vous avez déjà rencontré cette âme. Les souvenirs ont beau s'être consommés au réveil, les traces de pas qu'ils ont laissés derrière sont toujours discernables sous la brume.

Des cris émanent du bois. D'abord lointains, le vent les force à approcher jusqu'à ce qu'ils s'agrippent à vos vêtements. Ils grimpent le long de votre jambe, aussi discrets et entêtés qu'un insecte au printemps. Vous secouez la tête. Vous vous retournez obstinément entre les draps ou vous reconcentrez sur votre ouvrage. Mais des cris émanent du bois, et ils vous sont adressés à vous, personnellement. Ils vous appellent par votre nom et réclament votre aide. Vous connaissez les rumeurs qui circulent sur la pleine lune, vous avez entendu chuchoter la légende urbaine. Armé de sens commun, vous parvenez à vous convaincre d'une illusion auditive. La brise glaciale d'automne entre les arbres, rien de plus qu'un jeu de carillon s'engouffrant dans la canopée.
Mais des cris émanent du bois. Et vous en reconnaissez la voix.

Une légende iroquoise postule qu'il existe deux existences parallèles, le corps immobile et l'esprit vagabond. À la tombée de la nuit, la frontière entre eux se fait étroite, un clignement d’œil et vous l'avez franchie. Opaque et fragile comme un écran de fumée - ou comme toute cette brume à l'orée du bois. Mû par vos entrailles, où résonnent les plaintes de ce que vous avez de plus sacré, vous pénétrez la lisière, seulement éclairé par la lune, ronde et scintillante comme une nouvelle pièce de monnaie.
Paupières lourdes et pieds hésitants, vous clignez des yeux et les ouvrez sur une zone du bois différente, vaguement familière ou totalement inconnue. Les cris se sont éteints, une mauvaise farce de plus jouée par les arbres. Les mains au bout de vos manches ne sont pas les vôtres, mais si vous vous y arrêtez suffisamment longtemps, les manches non plus. Les souvenirs qui vous glissent sous le front ne vous appartiennent pas et malgré vos efforts, impossible de retrouver les vôtres. Ils sont restés à l'autre extrémité du bois, fouillés par l'esprit d'un autre. D'une voix conspiratrice, la légende avertit l'auditeur, un addendum arrivé trop tard : une âme perdue, n'étant pas parvenue correctement au monde des rêves, s'engouffrera dans le premier corps qu'elle rencontre. Sauts de puce frénétiques à la recherche de son contenant, pourtant condamnée à passer la nuit dehors. Sous les cimes, il fait trop sombre pour que l'âme retrouve son chemin. Il faudra attendre l'aurore qui éclairera le sentier. Ne vous plaignez pas, ça pourrait être pire. L'errance n'est que temporaire et, au moins, il fait tiède dans la tête des autres.

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Oz Harker
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  Sujet: Re: ▪ we shucked our skin    Sam 24 Nov - 22:44

Ma nuit me brûle d’amour.
Ma nuit m’épuise
Ma nuit ne porte pas conseil
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé
Ma nuit s’attriste et s’égare
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes
Ma nuit me répond : ǝpıʌ




Rêves hagards. Insomnie. Pilules sur le comptoir. Gosier vide. Cœur vide. Cœur néant. Cœur absent. Le temps. Tout le temps. Lune sur le comptoir. Rêve soleil. Yeux vermeils. Cri carillon. Hurlement du papillon. Froissement d’ailes. Chaos. Puis néant. Néant du temps. Néant tout le temps. Rêves hagards. Pilules sur le comptoir. Réalités oubliées. La nuit se fait cri. Le cri se fait bruit. Rêve éveillé. Conscience endormie. Mort crépusculaire. Vie saturnale. La lune est reine. La nuit appelle. La lune est reine. Pilules sur le comptoir. Rêves hagards. Insomnie.

Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit
Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie,
de tout ordre, sème-désordre, est interdit
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait
Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance
Une chair n’est pas faite pour épouser le néant



Les prunelles sont aveugles, le regard laiteux. La crépusculaire l’observe depuis les cieux, le gamin courbe l’échine sans même reconnaître le sein de la divine. Il s’abreuve pourtant à la racine, ses pieds nus foulant l’herbe sacrée. La canopée chante. L’enfant hurle. Sa voix pourtant n’est plus voix. Son cri pourtant n’est pas cri. C’est le souvenir lointain des hurlements déchirant d’une mère perdant un enfant. D’un enfant perdant une mère. La crépusculaire observe. L’enfant est au creux des cieux, de l’herbe sous les pieds, des valises sous les yeux. Le dextre est tendu, les mains sont implorantes alors qu’il convoite l’impudente éternelle. L’ombre de la matriarche lui grille les rétines. Nouveau-né il s’offre au monde. Le monde s’offre à lui. La lune est mère. L’enfant est orphelin. C’est à pas inconsidéré qu’il rejoint le feuillage, le bambin. Les mains tendues, les bras en croix, il enlace l’illusion le coeur serein.
Les mâchoires du monde claquent en un craquement sinistre. Les arbres reprennent leur habit. Le ciel ses couleurs. Elle est toujours pendue au firmament, souveraine sans cœur contemplant le massacre de ses enfants.

Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires
Elle, elle le peut
Moi. j’échoue
Ma nuit m’observe
Son regard est lisse
et se coule dans chaque chose
Ma nuit hurle et déchire ses voiles,
ma nuit se cogne à son propre silence,
mais ton corps reste introuvable




Les rêves étaient des réalités étranges, avions de papiers lancés en direction des égarés. La réalité, une constellation d’instants passés soigneusement entassés dans le coin d’une caboche mal dépoussiérée. À la lueur de la lune, les étoiles offrant le satin de leur robe à voir aux impudents, il titube l’indolent. Il bouscule le vent, le temps, s’écorce à même l’herbe trop verte, à même la lueur trop claire. La lune est à son firmament, son cœur est à l’hiver, pourtant le ciel est au printemps. L’aveugle est bègue et pourtant ne cesse de crier. S’échiner à lutter contre l’illusion s’invitant en sa trachée, coulant le long de sa carne. Il sent la lune se fondre en son être, les rayons opalins violentant son derme de leur impétuosité. Il sent la lune lacérer son buste, y rechercher les embruns soigneusement cachés entre les côtes alors qu’il cherche de son regard laiteux la silhouette de cette mère l’ayant emmenée en ces bois. Le monde est silence, pourtant Oskar n’est que bruit. Que cri de démence alors qu’il se sent fondre en une clameur que personne n’entend. L’auditorium de son buste cesse de trembler face aux vibrations de ses cordes vocales et le gamin en vient à oublier qu’il a une voix.
Qu’il possède corps.
Ma nuit est longue
et longue
et longue


et semble toujours s’étirer vers une fin  incertaine

La lune est haute. Son souffle est court. Il tombe l’enfant roi. L’oiseau sans aile. Naufragé sans rivage. Les membres figés en un râle d’agonie. C’est le corps qui parle quand l’âme s’évapore. La chute est éternelle. Les os se froissent, se brisent et éclatent alors que les spasmes s’éteignent au gré d’une immobilité faussement sereine. Le coeur coincé au fond de la gorge, il contemple l’ectoplasme de ses pensées, le vaisseau de ses songes étendu sur son lit de fleur, le suaire de ses peurs recouvrant la chair froide. S’arrachant au spectacle de la chair pourrissant à chaque instant, ses prunelles s’arrêtent sur une autre créature. Ses mouvements sont fantasmagoriques, son regard erratique alors qu’il se jette vers l’avant, griffes tendues dans l’espoir de s’agripper à une once de vie. Pourtant, il la traverse, sans un bruit, rien qu’un souffle de vent alors que sa substance immatérielle se dissout un instant.

Le jour va bientôt se lever.

Spoiler:
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  Sujet: Re: ▪ we shucked our skin    Lun 26 Nov - 11:46


if i find your soul do you want it?  
Ezra.
Elle savait sans le savoir qu'elle le trouverait là.
Cette nuit comme toutes les autres, au bois car où d'autre ? Deux ans comme deux ans depuis son départ, une portière claquée et les pneus qui s'arrachent à la boue, comme deux ans sans pénétrer de l'autre côté de la lisière, infranchissable frontière de sa propre dictature. Au milieu de l'oxymore de sa timide certitude, entrer dans le bois n'était simplement pas un risque qu'Izy était prête à prendre. Car s'il n'y est pas, il est véritablement parti. Sa moitié nulle part car plus ici, et le monde s'arrête aux abords d'Holly Springs. Derrière la nationale, c'est la chute libre. L'arrête médiévale d'une planète plate ; falling off the face of the earth.

La règle est néanmoins irrévocable, l'allégeance à même la chair de la sœur ainée : il appelle, elle accourt. Elle savait sans le savoir qu'elle le trouverait là, et il y est. Fidèle à lui-même, ou du moins aux souvenirs qu'il a laissé dans le cœur de son sang. La silhouette longue et sinueuse, nœuds organiques dans les branches d'un chêne là où elle est rouages cliquetants. Il est de glaise, fils de Gaïa et d'Ouranos, un phénomène naturel là où elle est les angles chirurgicaux, la précision contre nature qui ne peut qu'avoir été façonnée par une main humaine.
Il est de dos, mais elle reconnait cette nuque, dans le noir, dans la glace, dans l'au-delà, immergée, elle reconnaîtra toujours cette nuque et la carte routière de ses tendons qui s'y dessine, qui trace un chemin qu'il a été le seul à pouvoir prendre. Il a vingt-deux ans, Homme qui mérite sa majuscule, mais il en a également dix-sept, douze, six, quatre. Il est chêne aux anneaux concentriques, chaque âge formé autour de l'écorce du précédent. Une incision le long de sa nuque, sa si belle nuque, pour jeter un regard à l'intérieur de la souche, et elle sait parfaitement ce qu'elle y verra. Vingt-deux cernes dans la coupe transversale de son frère.
Les deux derniers chancelants de s'être créés loin d'elle.

I see it everywhere, past the death visage.

Elle tend une main vers sa nuque mais la nuit tend une griffe vers elle. Les genoux d'Izy plient en même temps que sa cage thoracique, qui s'affaisse pour laisser de la place à d'autres poumons. Il n'est pas chêne mais buisson d'aubépine aux épines qui lui lacèrent les côtes. La peau s'étire, se perce, éclate aux coutures car une bourrasque spinescente cherche à se glisser dans les interstices, mais il n'y en a pas. La moindre fissure est déjà occupée. Car tout ce qui n'est pas elle est amour pour lui.

If I find your soul do you want it? Do you even know?
Do you even know what part of you you are?
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  Sujet: Re: ▪ we shucked our skin    Jeu 29 Nov - 18:39

Elle marche là.Je marche ici.
Elle sait qu'elle est Billie car elle se voit dans un miroir.Je sais que je suis Billie car j'habite dans son corps.
Elle va dans la forêt car c'est la pleine lune – elle n'a pas d'offrande aujourd'hui, aucune viande n'est prête. Le fruit doit mûrir et se gorger de saveur, de douce dévotion qui coulera dans sa gorge comme autrefois l'anis.Annie aime les su cett es
Le sacrifice réclame une technique, un amour de la bête, un tendre boucher pour une tendre brebis – il faut le soin, lui caresser la tête et sucer son stress, soulever de son cœur tout poids désagréable, nettoyer chaque plaie, l'oindre de lait, l'adoucir à souhait.Les su cettes à l'a nis
L'idée-même la fait fondre. Je bande
Elle vient dans le bois sans offrandeet j'en suis ravie.
Les sucettes à l'anis d'Annie donnent à ses baisers un goût
a ni sé.
Je n'entends rien dans la forêt. Je marche dans le coton du silence. Les fils se collent à moi, dans quelques pas j'aurai un pull. Le son de ma voix ne parvient pas à mes oreilles lorsque je fredonne. Amour, qu'il fait beau cette nuit.
Billie ne comprend pas la langue dans laquelle elle chante.
Le ciel est d'une clarté magnifique et je me fatigue presque de la beauté que ce petit corps ne peut toute entière accepter. Ce petit corps n'a pas la place pour ta beauté toute entière, Amour. Tes arbres hauts et le bruissement de tes feuilles, je mangerai la terre sur laquelle tu as marché et je te remercierai jamais assez. La sève des pins a jadis oint mon cœur inflammable – comme il me plaît de penser à cela dans ce petit corps au cœur neuf et battant, j'en avais oublié l'implacable mélodie de vivre, ce mauvais calembour. Tu me fais vivre, Amour, et je sens ta facétie s'emparer des autres petits corps qui se baladent entre les aiguilles sombres du bois, les cimes hautes du bois, l'humus désagrégé du bois.
On sépare le corps et l'âme, oui, allez-y, séparez comme le blanc des œufs etque crois-tu qu'il se passe pour
ceux qui n'ont plus d'âme ?
Billie est accroupie sur une branche, un doigt dans la bouche pour mordre une chair quelconque. Elle se délecte du spectacle des nouveaux arrivants, des nouvelles arrivantes, mu-e-s par leur besoin d'autrui, tout attaché-e-s qu'illes sont par les liens de l'affect. Les corps perdus et les âmes volantes  – oh ! il y en a une qui passe près d'elle, Billie est joyeuse comme une enfant, agile comme un chat – elle attrape ce bout d'air finement, l'approche de son visage. Elle est plus intriguée qu'affamée. Lentement, elle tire de sa bouche une langue pointue et lèche, de bas en haut, jusqu'à atteindre l'orée de ses ongles manucurés, l'âme prisonnière. Elle goûte.Je n'ai pas mis de culotte. Juste au cas où. J'ai fait exprès.








Il y en a un qui est chanceux.
Délicieuse.

Billie te dit bonsoir.

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