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 you and i knew strange corners of life [w/izy]

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  Sujet: you and i knew strange corners of life [w/izy]    Dim 18 Nov - 0:28


one day, you and i are gonna wake up and be alright.
maybe not today, maybe not tomorrow but one day.

La nuit va être longue, les changements de position sont déjà nombreux. Pippa n'a qu'une envie, que le jour se lève, c'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'elle se couche toujours aussi tard, qu'elle repousse le moment de trouver le sommeil. Les nuits sont en effet toujours douloureuses, car elle ne peut pas s'occuper l'esprit. Elle tente de ne pas penser, de s'aérer la tête pour pouvoir s'endormir, mais c'est inlassablement la même chose. Plus elle tente de ne penser à rien, plus elle pense à tout. La nuit était pourtant tout à fait calme, aucun bruit à l'horizon qui aurait pu la déranger. Pippa n'arrivait simplement pas à dormir, mais peut-être avait-t-elle trop dormi pendant cinq mois, quand bien même elle est ressortie physiquement épuisée de ce coma. Et bien plus que physiquement en apprenant après son réveil, que l'être lui étant le plus cher s'en était allé. Alors, en cette nouvelle nuit, elle soupire, seule. Elle se frotte le visage, s’agace, s'énerve, contre elle-même, contre sa tête, contre ses pensées, contre son oreiller, et vire ses couvertures qui lui donnent beaucoup trop chaud. Et finalement, elle entend Oliver émettant des couinements répétés, pleurant. Allumant la lampe de chevet et s'asseyant contre le mur, il vient directement la rejoindre près du lit, continuant ses bruits canins. — What is it, Ollie? You can't sleep, too? La patte d'Oliver vient se poser sur le bord du matelas, réclamant plus pleinement son attention. Se penchant dans son lit, Pippa lui adresse alors quelques caresses et câlins tendres pour le rassurer et lui adresser son amour, avant qu'elle ne décide de se lever, sachant pertinemment que rester dans son lit, quand bien même elle n'y était pas depuis longtemps, ne lui servirait à rien. Le chien la suit de près, collé à ses jambes, manquant presque de la mettre au sol. — C'mon, let's go outside. Elle enfile des vêtements chauds, se chausse de la première paire venue et attache la laisse au collier d'Oliver, qui semble absolument ravi de sa proposition. Pippa prévoit la lampe torche, car évidemment, il est mieux de savoir où elle met les pieds dans cette obscurité, même si la lune est là pour l'aider. Elle quitte donc la maison en compagnie de son plus cher ami, passant par le jardin, et atterrissant tous les deux dans cette rue si calme, sans aucune voiture, sans aucune personne aux alentours. Avec pourtant un bar d'un côté, et un cimetière de l'autre, le bois proche omniprésent lui aussi. Bien entendu, ce n'est pas la direction qu'elle prend, bien qu'errant au hasard alors qu'Oliver marche calmement à ses côtés. Et c'est bien pour cela qu'elle se retrouve surprise lorsqu'elle perd de sa main, le bout de la laisse. Elle l'appelle pour qu'il revienne, mais Oliver n'en fait qu'à sa tête. Tel maître, tel chien apparemment. Elle le suit, soupirant de nouveau, le voit courir grâce à sa lumière, et le voit passer la barrière ouverte pour ensuite s'arrêter devant la porte de l'habitation d'Izy, qui ne vit pas très loin. La maison familiale des Sharpe n'étant pas très loin, c'est d'ailleurs grâce à cela qu'elles se sont connues et liées d'amitié, Pippa trouvant souvent refuge chez la famille Hazard. Enfin arrivée au même endroit qu'Oliver, c'est-à-dire au seuil de la porte, elle s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et remet sa main dans la laisse. — Don't do this again, Oliver., chuchote-t-elle tout en le sermonnant d'une voix sérieuse. Déjà presque au sol puisque accroupie, elle s'y retrouve complètement alors que son cœur manque un battement quand la porte près d'eux s'ouvre. — Fuck, you scared the hell out of me. La jeune femme ne pouvait effectivement pas s'y attendre, quand la nuit n'émettait aucun bruit et que la porte se mettait tout un coup à grincer. Alors, elle inspire un coup, puis se relève, en pensant à ne laisser tomber la laisse afin qu'il n'aille pas se ruer sur Ruth avec laquelle il voudrait probablement jouer mais dont l'envie ne serait sûrement pas réciproque. — Well, I guess he wanted to see you., dit-elle pour justifier sa présence chez elle. Pippa n'avait même pas tilté tout de suite quant au fait que la maison était allumée et que son amie était elle aussi debout, s'apprêtant à sortir pour rejoindre elle ne savait quoi. — You too. You can't sleep either? Pippa se demandait alors bien si tout le voisinage était réveillé. Mais sur le visage d'Izy, elle pouvait facilement discerner que quelque chose clochait.
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Izy Hazard
third gear through emptiness.
Izy Hazard
Messages : 532
Avatar : banks, moonlight ♡
Pseudo : ivy.
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Age : twenty-six.
Job : hazard watchmakers, est. 1878.
Status : counterclock wise.
Neighborhood : oakvale.
Reputation : clockmaker's daughter; bitter, wounded thing, has cogs in lieu of a heart. proceed with caution, or not at all.
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ORGANS MADE FROM COPPER;
Mood: killing time.
Relationships:
RP: open fr/eng [pippa, jonas, cove]
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  Sujet: Re: you and i knew strange corners of life [w/izy]    Dim 25 Nov - 19:18


I spent an entire year sleeping on a bed of swords and was not cut once.

What I mean is my lonely looks a lot like insomnia when you hold it up to the light.

What I mean is if I came to you, lonely as a grocery store parking lot at 5am, blowing smoke rings but pretending they are halos, could you believe in the magic?

***

Elle reste longtemps acculée au mur, interdite, une main prise en écharpe dans le berceau de l'autre. Son regard, après s'étre violemment cogné à une porte qui se ferme, est resté du mauvais côté des gonds. Son regard s'est laissé choir le long du mur, agenouillé sur le plancher aux échardes. Pour la première fois en deux décennies d'existence incisive, Izy aurait préféré ne pas avoir le dernier mot. Il fait froid sous ses orteils nus, un courant d'air sévère se glisse entre ses genoux, il ferait meilleur sous les draps ou à peu près n'importe où plutôt que le hall d'entrée exposé aux éléments par un jour suffisamment large au bas de la porte d'entrée pour y glisser un pouce. Mécaniquement, elle songe qu'elle devrait le réparer. Avant que l'hiver ne s'installe, au moins. Avant que le froid ne devienne trop exigeant. Cove a déjà proposé de le faire, bien sûr que Cove a déjà proposé de le faire, mais elle préfère laisser la situation devenir critique plutôt que de faire appel à lui trop régulièrement. Il suffirait sans doute de rajouter une planche. Patchwork peu orthodoxe, certes, et qui risquerait de heurter sa méticuleuse sensibilité d'horlogère, mais cela ne serait que temporaire. Le temps de trouver un professionnel capable de réparer la planche inférieure avec discrétion. Le temps de trouver comment le payer, surtout. Faire changer la porte, de loin l'option la plus pratique, est tout bonnement hors de question. Ce vieux panneau de bois est la dernière chose qu'Ezra ait touchée à Holly Springs. Izy reste longtemps acculée au mur, une main repliée contre l'autre. Elle fixe le jour au bas de la porte d'entrée, la lèvre béante qui laisse entrer la nuit. La réflexion est déroulée comme un plan, lissée sur les coins, rapide et efficace pour ne laisser de place à rien d'autre. Pour ne pas laisser entrer les échos de ce qu'il vient de se passer à travers l'interstice au bas de la porte. À réparer. Avant l'hiver. La tâche a beau être un rien plus grande que celles dont elle a l'habitude, elle se convainc de sa capacité à s'en charger seule. De nombreuses chutes de bois à l'atelier devraient pouvoir convenir. La patine sera différente, à l'évidence. Les techniques les plus abouties de menuiserie ne peuvent pas feindre plus d'un siècle d'histoire. Sans importance. Le but n'est pas de prétendre à l'intégrité. Simplement de rendre la pièce rapportée aussi discrète que possible. Demain, dès le réveil, elle prendra des mesures. Elle reste longtemps acculée au mur, regard rivé sur la porte d'entrée. La dernière chose qui ait vu l'intrus qui ressemble au Temps. L'objet qui les a tous vu partir mais la maintient à l'intérieur. Sa barricade et ses chaînes. Elle reste longtemps contre le mur, regard rivé sur la porte, car les réflexions d'ordre pragmatiques sont une diversion facile. Un obstacle auquel elle est prête à se confronter. Izy sait qu'à la seconde où elle détournera le regard, à la seconde où elle retournera se coucher, l'insurmontable fouillis de cette nuit lui sautera à la gorge. Mécaniquement, elle se met en marche. Les mouvements rythmés par les secondes qui s'égrènent dans les entrailles de l'horloge de la cuisine. Dans le salon, elle récupère un jean sur une pile de linge propre, enfile mécaniquement une paire de boots, recharge le bol d'eau de Ruth. Contrairement à son habitude d'économie agile de mouvements, Izy fait tout à coup dans le superflu, dans le trop-plein et l'arabesque, dans l'imprécis. La frugalité laisserait trop de place à la réflexion, alors elle se goinfre. De bruits, de gestes, les mains qui grattent chaque surface du rez-de-chaussée jusqu'à se poser sur la poignée-
Sur le porche, Pippa bondit. Izy fronce les sourcils, penchant la tête sur le côté dans une moue paternaliste. "What did we say about the telepathy thing?" Izy serait surprise si seulement c'était la première fois qu'elle trouvait Pippa sur son seuil à l'instant même où elle décide d'aller se réfugier près d'elle. C'était pourtant devenu quasi régulier durant leur enfance, ou du moins suffisamment pour éliminer la probabilité de la coïncidence. Izy, du haut de ses huit ans, croisait les bras, lèvres pincées. You've got to stop doing that. It weirds me out. And you can't come running every time I want you to. That's not how people are supposed to function. Sauf que ça doit faire plus de quinze ans que ce n'était pas arrivé. Izy s'efface dans l'embrasure pour les inviter à entrer. Elle a fait le mouvement tant de fois qu'il semble chorégraphié. "Right. Can't sleep." Le pieu mensonge est plus simple que la vérité. Il n'est pas proféré à l'intention de Pippa, mais pour elle-même. Les valises sous ses yeux, tamponnées de l'insomnie de la veille, donnent du poids à sa version. Le museau d'Ollie cogne contre sa jambe et, mécaniquement, les doigts d'Izy s'élèvent pour lui gratter le crâne. "Want to crash here?" Parce que la requête est inhabituelle, puisqu'elle est rare émanant d'elle, Izy hausse les épaules, feint le désintérêt blasé de la pré-adolescente. "Might as well. It's cold out." Parce que c'est ce qu'elle est invariablement en présence de Pippa, à son plus grand désespoir. Une gamine effrayée qui court se réfugier dans le lit de sa grande sœur dès que les ombres sur le mur se font menaçantes.
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  Sujet: Re: you and i knew strange corners of life [w/izy]    Ven 7 Déc - 19:04

Énième coïncidence ou non, elles étaient bel et bien toutes les deux réunies à l'entrée de la maison d'Izy, Oliver en plus. Même au milieu de la nuit, elles trouvaient toujours le moyen de se retrouver. En effet, quand bien même elles avaient été éloignées l'une de l'autre, elles étaient aujourd'hui de nouveau présentes pour l'autre. Les temps avaient été durs, et à vrai dire, ils l'étaient parfois encore entre les deux, silencieusement, Pippa tentant de passer à autre chose, d'oublier et de laisser passer cette rancune, mais parfois, elle refaisait surface, parce qu'elle avait été déçue, triste, en colère, du comportement de son amie. Mais ce soir, et il y en a sûrement une raison, elle se trouve sur le seuil de la porte, chez Izy, qui ne semble pas être au meilleur de sa forme. Bien que, quand datait la dernière fois qu'elle était réellement au meilleur de sa forme? Ollie, lui, était tout agité, sa tête et son corps bougeant dans tous les sens, mais presque aussitôt rentrée dans la demeure qu'il s'était calmé, apaisé. Avait-il lui aussi vraiment en tête de l'amener ici? Répondant physiquement et positivement à l'invitation d'entrer, Pippa lâchait la laisse dès que la porte fut fermée. — Sure. And, he feels better here anyway., dit-elle en faisant référence à Oliver, faisant passer sa réponse positive pour le bien-être de l'animal plutôt que pour le bien-être des deux femmes. Oliver, qui d'ailleurs, se tenait bien assis, droit comme un i et sage comme une image, à les regarder toutes les deux. Pourtant, aucune des deux maisons n'avait vraiment de good vibes certainement. Malgré cela, malgré les tensions, la mauvaise énergie et les mauvaises ondes qu'elle ressentait parfois dans les murs de sa propre maison, la Sharpe n'était pas prête de laisser sa maison dans les mains de quelqu'un d'autre, et de partir vivre dans une autre. Aucune chance pour ça. D'ailleurs, le fait même que la chambre de Leena était encore intacte et fermée à clé, le prouvait bien. Quoi qu'il en soit, la maison d'Izy avait toujours été le repaire de Pippa, depuis son plus jeune âge. C'est avec elle, avec sa famille qu'elle s'était toujours sentie plus en sécurité, plus à l'aise, que l'atmosphère était meilleure, qu'on la rassurait et qu'elle dormait mieux les nuits. Parce qu'à l'époque, elle avait terriblement besoin qu'on lui dise que les fantômes n'existaient pas, que les monstres n'existaient pas. Finalement, elle voulait qu'on lui dise que sa famille ne disait pas vrai. Elle avait mis du temps à se rendre compte que tout n'était pas faux, qu'il y avait du vrai dans ce qu'ils disaient, bien que son père allait parfois bien trop loin dans ses idées. Une nouvelle fois, Oliver vint se blottir contre Izy, et Pippa ne tarda pas à réagir. — What is it, Izy? What happened? What's the problem? Lui voyait sans doute plus de choses que Pippa sur les humains, mais ce n'était pas nouveau, la Sharpe mettait parfois du temps à les décrypter, à les comprendre, sans doute parce qu'elle avait surtout grandi dans un univers étrange, avec des événements traumatisants et avec des parents toujours contradictoires, qui ne voulaient pas lui donner la même vision du monde. Pourtant, malgré ses difficultés à comprendre les humains, elle souhaitait toujours plus parler pour aider les autres plutôt que d'être aidée. Elle demandait aux autres ce à quoi elle-même ne voulait pas répondre ou mentait. Mais avec Izy, c'était différent, notamment durant leur enfance, où de nombreuses fois, elles savaient toutes deux aller mal, mais ne parlaient pas et étaient simplement là, à se soutenir les coudes. — You were coming to my house, am I not right? Et plus volontairement que Pippa qui avait été tiré par son cher compagnon. Got you, pensait-elle, le regard fier. Certes, la Sharpe avait été prise la main dans le sac, derrière la porte, mais Izy ne pouvait pas cacher le fait qu'elle comptait se rendre chez elle, pour une raison qui n'était pas anodine. Pippa se débarrasse alors enfin de son manteau et de sa lampe qu'elle remettait dans son sac, ne comptant apparemment pas s'en aller tout de suite.
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