run baby, run

mackenzie sawyer holloway
nom complet  ◦ C'est apparemment sa mère qui a choisi le prénom Mackenzie. En l'honneur de sa soeur, décédée quand elle était adolescente. Quant à Sawyer, son second prénom: il s'agit tout simplement du patronyme qu'elle aurait dû porter à la base, comme ses parents pensaient et croyaient même dur comme fer qu'elle était un garçon. Finalement, Holloway est son nom de famille, héritage forcé d'un père beaucoup trop absent. âge, date et lieu de naissance  ◦ Elle a vu le jour alors qu'il pleuvait des cordes, et la buée rongeait les fenêtres, à l'extérieur. C'était un vendredi, un vingt janvier, au coeur d'une petite ville proche de New York. origines et nationalité  ◦ Mack est américaine, mais du sang allemand coule dans ses veines: merci à ses grands-parents, du côté de sa mère. activité et situation financière  ◦ Elle n'a pas un sous, et elle s'en moque. C'est le dernier de ses soucis. Et elle était promise à de brillantes études, Mack. Elle aurait pu réellement devenir quelqu'un d'important, Mack: une chirurgienne, ou encore une célèbre avocate: mais non. Aujourd'hui, Mack est seulement un esprit libre, une artiste, une touche à tout. statut civil  ◦ De corps, de coeur, d'âme et surtout d'esprit, Mack est libre. situation familiale  ◦ Un père invisible, une mère beaucoup trop présente, des grands-parents guindés ou morts, une petite flopée de cousins...Telle était composée la famille de Mackenzie. Et bien qu'ils soient encore tous dans un joli coin de son coeur, aujourd'hui elle n'a plus que son journal et les quelques connaissances qu'elle se fait en chemin. traits de caractère  ◦ Mackenzie, elle est douce. Elle sourit beaucoup, et possède un rire communicatif. Elle ose, Mack: elle n'a finalement rien de timide. Mais elle se tait, aussi. Elle observe. Puis surtout, Mackenzie est mystérieuse: elle cache énormément de choses, qu'elles soient passées, présentes et futures. Elle est la force tranquille, cette fragilité troublante cachant un ouragan qui pourrait se déchainer si on la poussait à bout. Mackenzie est libre, elle tient à sa liberté, à sa vie. Elle se met rarement en colère, et préfère voir le bon en chacun: naïve? Sans doute, une peu. Romantique? Possible, aussi. Mais elle n'a pas que des qualités malgré ses jolis sourires, et son grand coeur: parce qu'elle est rancunière, Mackenzie. Et elle est têtue, plus tenace qu'une mauvaise herbe quand elle a quelque chose en tête. En gros, Mackenzie on l'aime comme on la déteste. groupe  ◦ Outsiders.

the trees can hear you if you talk to them
C'est plus qu'un murmure. Plus qu'un chuchotement entendu à travers les branches des arbres. C'est plus qu'une voix, plus qu'une simple parole. C'est un appel: et Mackenzie y répond si facilement. Tellement facilement. Il ne fait pas encore jour, mais presque. Elle voit déjà la lumière ambrée apparaitre au delà de la forêt. Sans doute parce qu'elle est à la lisière de la route, mais s'en éloigne, doucement. Elle profite de la vue, du chemin apparemment tout tracé. Mackenzie n'a pas peur, bien qu'elle serre son journal contre elle comme s'il s'agissait d'une bouée de sauvetage. De la seule chose qui la garde connectée au monde. Ici, elle ne se sent pas étrangère, elle ne se sent pas seule alors qu'elle l'est. Cette forêt, endroit au demeurant sinistre et froid, est en réalité bien plus que ça. Mackenzie s'y sent bien. A sa place. Après des heures, des jours, des semaines de voyage. Après des kilomètres et des kilomètres avalés...Voilà qu'elle se retrouve en ces lieux. Elle n'a pas de maison ici, pas de connaissances et encore moins de famille, mais ça lui va. Pour l'instant, elle est ici chez elle. Pendant quelques minutes encore, elle continue de marcher sans réel but, avant de s'arrêter. Pas besoin d'aller plus loin. Alors Mackenzie reste là, quelques secondes, à regarder simplement autour d'elle: elle respire l'air pur matinal, écoute le vent glissant entre les arbres, faisant tomber doucement les feuilles. Puis d'un geste machinal, elle ouvre son journal et attrape son crayon, coincé à la page où elle s'était arrêté. Et elle se met à griffonner. Toujours la même chose. Un visage.

Elle était encore chez elle quand elle a commencé à le dessiner. Il s'agissait tout d'abord d'une simple ombre. D'une esquisse à peine visible, que Mackenzie elle-même ne comprenait pas. Puis elle a commencé à dessiner la forme du visage, les contours. Mais rien n'y faisait, elle n'arrivait jamais à le terminer, quand bien même elle essayait sans cesse de le recommencer. Elle tentait de changer d'angle, de crayon, de travail des ombres et des traits: c'était inutile. Ce visage, ou du moins cette ébauche, ne restait que ça. Puis elle est partie, elle a quitté la ville où elle est née, laissant études, famille et amis derrière elle. Là, tout a commencé à s'éclaircir. Petit à petit. Mackenzie a su dessiner les contours du visage. Puis le menton. Puis les oreilles. Puis les cheveux. Puis les sourcils, les pommettes, les lèvres, le nez, les paupières...Plus elle avançait, plus elle semblait arriver à dessiner, sans savoir pourquoi. Et là voilà arrivée en ville. Là voilà arrivée dans cette forêt. C'est ici qu'elle a apportée les touches finales à son croquis, depuis si longtemps commencé: les yeux. Perçants, froids, poignants et expressifs.

Et aujourd'hui encore, Mackenzie le dessine. Le même visage, sous des angles différents, avec des expressions légèrement différentes aussi. Pourquoi ressent-elle le besoin de le griffonner sur son journal, encore et encore? Elle n'en a aucune idée. Elle sait juste qu'elle doit le faire, voilà tout.

meanwhile a man was falling from space
Mackenzie est une artiste: elle dessine aussi bien qu'elle écrit. Elle manie superbement bien les mots, et a souvent l'impression d'être plus capable de s'exprimer sur le papier que de vive voix. Elle préfère parfois aussi la compagnie des livres à celle des gens. - Mackenzie a grandi auprès de sa mère, son idiot de père les ayant quittées il y a plus de douze ans. Mackenzie ne s'en ai jamais vraiment remis: sa mère elle, s'est remariée seulement deux ans après. Par peur de la solitude, sans doute. - Elle a un demi-frère, plus jeune qu'elle du coup: mais ils n'ont jamais été très proches. Mackenzie n'a jamais eu honte de dire qu'elle ne voulait pas que sa mère ait d'autres enfants. Partager n'a jamais été son fort quand elle était plus jeune. - Elle parle allemand, un peu. Merci à ses grand-parents, qu'elle ne voyait que quelques fois par ans. - Elle chante mal, beaucoup trop mal. Pourtant on ne croirait pas en la voyant comme ça, avec son visage d'ange. - Très jeune, Mackenzie a su qu'elle était faite pour voyager. Elle ne savait pas exactement quand elle partirai, ni comment: mais un jour, elle quitterait tout et elle verrait le monde. Aujourd'hui, elle a réalisé son rêve. - Elle se souvient encore du jour où elle a quitté la maison. C'était un mardi, totalement comme les autres. Mackenzie s'était préparée pour aller en cours, pour rejoindre ses amis. Comme tous les jours. Mais au dernier moment, au lieu d'entasser les livres de cours dans son sac, elle y a mis des vêtements, et un peu d'argent. Une photo de sa famille, et son journal. Elle a laissé son téléphone derrière elle, ainsi qu'un mot, destiné à sa mère: pour lui faire savoir que tout ira bien pour elle, qu'elle la contactera bientôt. Puis elle est partie, comme ça. Elle n'a pas dit au revoir, tout simplement parce qu'elle a quitté la maison après sa mère, et avant que son demi-frère ou que son beau-père ne soient levés. Mackenzie n'a rien dit à ses amis: Elle comptait sur sa mère pour leur dire qu'elle était partie. Et elle le regrette un peu, aujourd'hui. - Mackenzie n'a pas ressenti d'appréhension ou de peur lors de son grand voyage. Elle a pris des bus sur des distances interminables, elle a fait pas mal de stop aussi et a même fait un petit bout de chemin sur un vieux vélo qu'elle a un jour trouvé au bord d'une route: il a fini par totalement rendre l'âme mais au moins, il lui a permis de faire pas mal de kilomètres sans trop se fatiguer. - Pour gagner de l'argent, Mackenzie a proposé ses services dans les différentes villes où elle atterrissait: elle a fait du ménage dans des chambres d'hôtes, de la cuisine aussi, elle a aidé à tenir une friperie, travaillé comme serveuse dans des cafés. Elle est allée jusqu'à San Francisco, ou encore en Louisiane et elle a visité la Nouvelle Orléans. - Lorsqu'elle se prépare à quitter la ville où elle se trouve, Mackenzie envoie une carte postale destinée à sa mère et à ses amis: comme elle n'a plus de téléphone, c'est le seul moyen pour elle de leur montrer qu'elle va bien, pour ne pas les laisser sans nouvelles. Sauf qu'elle prend soin de leur faire parvenir tout ça le jour ou la veille de son départ, pour ne pas que quelqu'un essaie de venir la retrouver. - D'ordinaire, Mackenzie ne reste jamais plus d'un mois dans une même ville, parce qu'elle adore trop bouger, et a toujours cette soif de voyager, de voir le monde. Mais holly springs? Elle ne sait pas si elle la quittera aussi vite. Surtout quand elle vient de faire la connaissance de cet homme. De ce type, qui a failli l'écraser sur la route, alors qu'elle sortait de la forêt. Mackenzie se voit encore, le regarder alors qu'il lui demande si elle va bien, alors qu'elle vient sans doute de frôler la mort. Et tout ce que Mack sait à ce moment précis, c'est que c'est lui. Le visage qu'elle dessine depuis des semaines. C'est le sien.

honey, i'm not your honey pie
pseudo/prénom  ◦ a girl has no name âge, pays  ◦ vingt quatre printemps, douce france. avatar  ◦ nicola peltz commentaire(s)  ◦ depuis le temps que je cherchais un forum avec un contexte aussi inspirant: me voilà amoureuse    autres/dédicace  ◦           . smiley préféré  ◦   .

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